Raiden Manga

Genre : Science-fiction, Drame, Méchas
Statut licence : non licencié
Statut diffusion : fansub complet en vostf (25ep), saison 2 prévue pour octobre 2008

Vous devez commencer à connaître cette licence maintenant, vous ne savez peut être pas, par contre, que l’univers change normalement à chaque série. Et pour celle-là ils ont osé quelque chose qui n’avait pas encore été fait : notre monde.

Résumé :

L’action se passe au 24^e siècle, le monde s’est réuni en 3 blocs ; l’Union (comprenant tout le continent américain, ainsi que le Japon), l’UEA (l’Europe ainsi que l’Afrique), et l'HRL (Russie, Chine et Inde en gros).

Comme vous vous en doutez, au 24^e siècle le pétrole est devenu inabordable. Cela fait un moment que les réserves sont totalement à sec, et le monde a été obligé de se tourner vers autre chose, cette chose c’est l’énergie solaire, captée en masse par d’immenses tours allant jusque dans l’espace, chaque bloc ayant la sienne. Il va de soi que les anciens pays producteurs de pétrole ont connu de sacrés crises quand leurs exportations ont coulé…
Gundam oblige, chaque bloc possède des méchas, et chaque bloc est cupide… cela ne vous étonnera pas que la guerre n’est pas disparu, et là ou il y a des guerres, il y a des Gundams qui entrent en action pour les arrêter, ici nos 4 pilotes toujours aussi jeunes seront sous l’égide de Celestial Being, une organisation secrète visant à amener la paix… en mettant fin aux guerres de la manière forte.

Critique :

Je ne le cacherais pas : je fus très critique au début. Utiliser notre monde, avec des vrais pays (le chef de l’Union réside à la Maison Blanche, celui de l'HRL en Chine, l’UEA tiens un conseil comprenant les chefs des états de pays d’Europe de l’ouest actuel) ne m’avait pas du tout convaincu, tellement c’était risqué. Et je ne parle pas de ma tactique des Celestial Being : « tout pays comptant faire la guerre est un ennemi de la paix, je détruirais ses capacités offensives, tant pis s’il y a des pertes civiles dans l’opération. »

Heureusement, avec l’avancée du scénario, on remarque qu’ils ont essayé de mettre 3 blocs possédant tous des bons et mauvais cotés, aucun n’est présenté comme un méchant, mais aucun n’est parfait. Les décisions des chefs politiques sont toujours expliquées quand ils décident quelque chose de grave, et je dois avouer que c’est bien fait.

La façon de faire de CB cache évidemment quelque chose, leur but serait il autre chose ? on leur cache bien des choses… et peut on faire confiance à tout le monde ?

Concernant les personnages on a droit à un héro on ne peut plus classique (Setsuna F. Seiei) ; jeune, froid, avec un but caché, et une enfance rempli de combats (il a vu ce qu’était la guerre durant son enfance, dans un pays ravagé par la crise du pétrole). Mais cette fois ci il n'est pas japonais, ni même occidental. Il est arabe, au moins çà change. Son Gundam est tout classique ; couleurs habituelles, spécialisé dans le combat à l’épée.

A l’opposé nous avons Lockon Stratos, le beau gosse sage. D’origine Irlandaise, il est le sniper de la bande, et aussi le leader. Un mec bien, qui a du charme et du charisme, mon personnage préféré, vous l’aurez deviné.

Alleluja Haptism, lui, est d’origine du bloc l'HRL. On ignore tout de son passé, mais il en cache gros. Vous verrez vite qu’il cache une double personnalité. Son Gundam est de type Macross : transformable en avion.

Enfin reste Tiera, on ne sait pas trop d’où il vient, mais son mauvais caractère est difficile à oublier en revanche… très à cheval sur le protocole, il n’inspire pas confiance, tant il semble faire peu d’importance de ses camarades. Son style très… gay contraste totalement avec son mécha ; un énorme machin qui fait très très mal quand il tire.

Au delà des pilotes nous avons droit au personnel du vaisseau. Avec un personnel plutôt féminin, dont un capitaine possédant des formes généreuses, mais aussi un expertise stratégique énorme, capable de tout prévoir… sauf l’imprévisible.

A tous ses combattants, nous devons rajouter quelques civils : Seji, étudiant japonais, sa copine d’origine espagnole, qui aimerait bien qu’il la remarque un peu plus, et sa grande sœur, journaliste, qui aimerait bien en savoir plus sur les CB…

On a un peu du mal à comprendre l’intérêt de ses personnages au début, on les voit souvent, montrent ce que donne la guerre vue d’un point de vue extérieur, et croisent Setsuna parfois, vu qu’il est le voisin quand il n’est pas en mission, mais leur rôle est encore inconnu…

Il en va de même pour la princesse arabe, noyée dans la réalité des choses, qui aimerait bien être autre chose qu’une marionnette.

Mais ces personnages seront plus mis en avant dans la seconde saison, qui commencera dans quelques mois, après des évènements insoupçonnés… en effet dans la 2^e moitié de cette première saison vous allez avoir droit à quelques surprises.

Images :

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Type : Historique, Aventure, Mystique

Statut licence : non licencié

Statut diffusion : terminé (13 épisodes)

Envie d’évasion ? de poésie ? d’aventures teintées de magie ? J’ai ce qu’il vous faut, là juste en dessous de ces lignes…

Résumé :

Du temps ou les gens croyaient encore à la magie, dans un petit village occidental, on racontait que c’était une déesse louve qui décidait de la qualité des récoltes de blés, mais le temps passe et les gens finissent par ne plus y croire. Pourtant cette louve, Horo, existait bien, et lors de la fête d’avant les récoltes elle décide de quitter son village qui l’a presque totalement oublié pour aller redécouvrir le monde avec un commerçant de passage ; Lawrence. Sous l’apparence d’une jeune femme, juste trahi par sa queue et ses oreilles montrera vite que son comportement tiens plus du renard que du loup, bien qu’on sent qu’elle a vécu bien des siècles.

Commentaires :

Si l’on pense qu’il s’agit d’une série ecchi au premier abord, tant Horo est nue au début, on remarque vite qu’il ne s’agit que d’érotisme au sens noble du terme, comme sur une peinture. Jamais on ne verra quelque chose de choquant, juste de l’art, même si elle s’amuse régulièrement à titiller son compagnon.

On en vient même à penser a Mushishi, tant ce voyage est poétique, bien que souvent rempli de tristesse.

Horo ayant vécu une éternité, elle connaît bien les vilénie dont sont capables les hommes, et elle possèdent un grande prestance orale, bien pratique pour négocier, et c’est à la base pour cela que Lawrence accepte de l’amener vers les contrées du nord d’où elle vient.

Mais rapidement nos compagnons vont avoir des soucis avec l’Eglise, considérant Horo comme un démon qu’il faut tuer, sans compter quelques crapules avec qui il n’aurait pas du commercer. Lawrence est doué, mais il manque encore d’expérience, et il va le payer à plusieurs reprises.

Ce conte permet aussi de comprendre certaines mécaniques économiques de l’époque, qui ne sont finalement pas si différentes d’aujourd’hui, même si la forme, elle, l’est.

Bref, une série courte, mais intense, qui montre la vraie nature des hommes sous une forme pleine d’art.

Images :